Pourquoi tu ne te lances pas : ces 5 blocages psychologiques qui te retiennent

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Vous avez déjà eu une idée qui vous excitait vraiment ? Quelque chose qui faisait briller vos yeux, qui donnait envie de foncer ? Et puis… plus rien. Le silence. Le doute. L’excuse du “j’ai pas le temps” ou du “peut-être plus tard”.

C’est frustrant, non ? Parce que vous savez très bien que vous pourriez , mais quelque chose vous freine. Comme si une petite voix dans votre tête disait toujours : “Attends, peut-être pas maintenant.”

Sachez une bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul. Et ce n’est pas parce que vous manquez de compétences ou de volonté. C’est juste que votre cerveau joue parfois au gardien de but, bloquant tous les shoots, même ceux qui pourraient marquer.

Aujourd’hui, on va explorer ensemble ces cinq blocages mentaux qui nous empêchent souvent de passer à l’action. Pas pour vous culpabiliser, mais pour vous aider à comprendre ce qui se passe vraiment dans votre tête. Et surtout, comment y remédier.

Prêt ? On y va.

1. La peur de l’échec : quand on préfère ne pas essayer plutôt que de risquer de rater

On va commencer par celle qui trône souvent en première place : la peur de l’échec.

Imaginez-vous sur une scène, micro à la main, devant une salle pleine. Votre cœur bat à cent à l’heure. Vous sentez vos mains moites. Et soudain, vous pensez : “Et si je me plantais ? Et si personne ne m’aimait ? Et si c’était ridicule ?”

C’est cette peur-là qui bloque des milliers de personnes avant même qu’elles aient tenté quoi que ce soit.

Le problème, c’est que notre cerveau aime la sécurité. Il préfère éviter la douleur de l’échec à tout prix, même si cela veut dire renoncer à la joie de réussir.

Mais posez-vous cette question : qu’est-ce qui serait pire ? Rater une fois… ou regretter toute votre vie de ne jamais avoir essayé ?

L’échec n’est pas la fin. C’est juste un passage obligé vers la réussite. Beaucoup de grands succès sont nés après plusieurs échecs cuisants. Alors, peut-être qu’il est temps de redéfinir ce mot dans votre esprit.

2. La procrastination : quand “demain” devient une religion

Demain, je commence mon projet. Demain, je me mets au sport. Demain, je trouve le courage de parler à ce client.

On connaît tous cette chanson. Elle tourne en boucle dans nos têtes, avec une chorégraphie bien rodée : excuses, promesses, report.

La procrastination n’est pas un manque de motivation. C’est un signal envoyé par votre cerveau pour vous dire : “Ce truc me stresse, alors je vais repousser.”

Mais le hic, c’est que demain arrive toujours trop tard. Et quand on reporte constamment, on finit par croire qu’on n’est pas capable.

Une astuce simple ? Ne cherchez pas à tout faire d’un coup. Commencez par une toute petite action. Envoyer un mail. Écrire trois lignes. Faire un pas. Même minuscule, il compte.

Parce que la procrastination, c’est comme un mur. Il semble infranchissable… jusqu’au moment où vous trouvez la première prise.

3. Le manque de confiance en soi : quand on pense qu’on n’est pas assez bien

Souvent, ce n’est pas le projet qui nous fait peur. C’est l’idée qu’on n’est pas assez . Pas assez intelligent. Pas assez compétent. Pas assez légitime.

Et si vous saviez à quel point cette pensée est trompeuse !

Beaucoup de personnes qui réussissent ne sont pas nécessairement les meilleures du départ. Elles ont simplement osé continuer malgré leurs doutes.

La confiance, ce n’est pas inné. C’est acquis. À force de petites victoires. De feedbacks positifs. De persévérance.

Alors arrêtez de vous demander si vous êtes prêt. Commencez. Et vous verrez, avec le temps, vous y arriverez à y croire.

4. La peur du jugement : et si les autres parlaient de moi ?

Vous imaginez parfaitement la scène : vous lancez votre idée, et hop, les critiques fusent. Les regards en coin. Les phrases assassines.

Sauf que… la plupart du temps, ce scénario n’existe que dans votre tête.

Notre besoin d’être accepté est si fort qu’on préfère rester dans l’ombre plutôt que de sortir du lot. Mais croyez-moi, les gens parlent peu de vous. Ils sont bien trop occupés à penser à leur propre vie.

Et même s’ils parlent, est-ce que ça vaut la peine de sacrifier vos rêves sur l’autel du regard des autres ?

Un conseil : concentrez-vous sur ceux qui comptent vraiment. Ceux qui vous soutiennent, vous encouragent, vous comprennent. Et laissez les autres commenter ailleurs.

5. L’illusion de la perfection : attendre le moment parfait

Vous savez ce que c’est ? C’est cette voix qui dit :

“Quand j’aurai plus de temps…”
“Quand je serai mieux formé…”
“Quand je serai sûr à 100 %…”

Mais le moment parfait… n’existe pas.

Il y aura toujours une raison de reporter. Une excuse plausible. Un détail à améliorer.

Seulement voilà : on apprend en avançant. Pas en attendant.

Mieux vaut un projet lancé à 70 % aujourd’hui qu’un projet parfait… jamais.

Perfectionnez en marchant. Testez. Ajustez. Avancez.

Alors, comment dépasser ces blocages ?

Maintenant que vous les connaissez, vous pouvez mieux les combattre. Voici quelques pistes concrètes :

Reconnectez-vous à votre motivation profonde : pourquoi voulez-vous faire ça ? Quel est votre “pourquoi” ?
Découpez les grands projets en petites étapes : agir, c’est moins intimidant quand on avance pas à pas.
Acceptez l’imperfection : personne ne naît expert, et personne ne réussit sans jamais tomber.
Parlez de vos doutes à quelqu’un de confiance : parfois, les partager les rend moins lourds.
Célébrez vos petits progrès : chaque pas compte. Même les plus modestes.

En conclusion : il est temps de reprendre le contrôle

Ces blocages sont normaux. Ils font partie de la condition humaine. Mais ils n’ont pas à dicter votre destin.

Vous avez en vous bien plus de ressources que vous ne le pensez. Et même si vous ne voyez pas encore clair, même si vous tremblez un peu, c’est OK.

L’important, c’est de continuer. De poser un pied devant l’autre. De vous rappeler que vous n’êtes pas seul. Et que chaque grand changement commence par une toute petite décision : celle de ne plus reculer.

Alors, qu’est-ce que vous attendez pour franchir le pas ?

Demain, vous vous féliciterez d’avoir commencé aujourd’hui.

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